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14/06/2012

ND : une intro

Cela faisait des années (des décennies?) que je n'étais pas allé à Notre-Dame de Paris, inquiété par la foule et l'organisation très Eurodisney de l'entrée. Mais en amateur de peintures françaises du XVII°, il fallait bien que je retourne un jour voir les Mays de ND. La visite a laissé un petit goût amer dans la bouche...

 

- Les Mays sont pour le moins difficile à voir dans de bonnes conditions : placés dans des chapelles latérales exigües et fermées (on les voit donc avec un angle important) et éclairées par un éclairage naturel pas adapté et de rares spots (du coup, une partie brille, l'autre est assez sombre). Conclusion ? Il est difficile de les admirer réellement, la palme revenant au Crucifiement de St Pierre de Sébastien Bourdon en partie caché par une cabane de verre (ne semblant au demeurant pas utilisé en ce moment).

bourdon.JPG

- Trois tableaux (Francken, Baugin, Le Nain) ont été décrochés pour être restaurés en vue de l'exposition du musée Carnavalet sur les peintures des églises de Paris. Super ! Ils attendent pour l'instant dans une des chapelles du chœur tellement sombre qu'on voit à peine leurs formes. Un cartel nous explique la situation et nous montre une photo de ce que l'on manque... Un petit éclairage aurait été mieux, non ?D'autant que la même chapelle abrite la superbe Visitation de Jouvenet elle-aussi invisible...

 

- Les deux seuls décors du XIX° sont dans de grandes chapelles du chœur fermées au public afin d'offrir un espace de prière (avec le bruit du flot ininterrompu et bruyant, il faut du courage... d'ailleurs il n'y avait personne !). Pour une fois que ce genre d’œuvres n'est pas dans un état de délabrement avancé (comme dans 80% (pour être gentil) des églises parisiennes), on ne peut les voir que de loin et avec un angle très important...

 

Alors OK, ND est d'abord un lieu de culte. OK, comme tout lieu patrimonial majeur, difficile d'éviter l'organisation façon parc d'attractions et le côté marchand du temple (distributeurs de médailles, bornes d'écoute...). Mais ces œuvres au mieux à peine regardées par l'immense majorité des passants ne mériteraient-elles pas du coup un autre écrin...

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