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25/10/2023

Petites expos en proche banlieue...

Les musées de la proche banlieue de Paris organisent souvent des expos de grande qualité qui mériteraient de toucher un public bien plus large (souvenirs émus des Dubufe ou La Touche à Saint Cloud, des tarots enluminés à Issy, de Juana Romani à Courbevoie,  de Laronze ou Chintreuil à Meudon... entre autres...). Et parfois ce sont des expositions plus locales, sans doute moins spectaculaires mais qui mettent en valeur les collections du musée et des problématiques moins globales.

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Ainsi l'habitué des expositions sur la Seine en banlieue (et il y en a eu quelques unes ces dernières années) n'apprendra pas forcément grand chose en allant voir Courbevoie et la Seine au musée Roybet-Fould (à part sur les origines de la ville et sur le pont). Et il souffrira de voir pas mal de reproductions et de photos à la place d’œuvres originales. Mais il découvrira quand même quelques vues de la ville sorties des réserves (Quicray, Préveraud de Sonneveville, Billon...). Et les deux crues de la Seine du méconnu Auguste Durst même si souvent montrées dans les collections permanentes méritent d'être vues et revues. A noter qu'à l'étage les "collections permanentes" présentent des œuvres que je n'avais jamais vues lots de mes précédentes visites comme un étonnant 'Christ aux outrages' de Roybet, 'L'oeuf du jour' de Consuelo Fould ou la 'Jeune femme aux moineaux' de Georges Achille Fould. Un petit musée qui mérite qu'on s'y rende...

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Le musée d'art et d'histoire de Meudon présente lui une exposition qui souffre d'être un peu trop locale. Si la première partie permet d'en savoir un peu plus sur le système éducatif de l'ancien régime et du XIX° siècle (en particulier sur l'éducation du Dauphin, l'"école des rois de Napoléon" et le système d'école mutuelle), toute la deuxième partie constituée de photos et d'objets récents sur les écoles de Meudon aura du mal à intéresser les non-locaux. On notera quand même la belle série de portraits de la famille Casadavant par Henri Lehmann (on en retrouvera d'autres dans les collections permanentes) et le toujours touchant 'Écolier embarrassé' de Jean Geoffroy. Et c'est toujours un plaisir de parcourir les salles du musée consacrées aux paysages.

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Le musée de Saint-Denis présente avec l'aide des élèves de l'école du Louvre une exposition consacrée à Auguste et Eugène Delâtre et à leur atelier d'estampes à partir des dons faits la fille et l’arrière-petit-fils d’Eugène Delâtre. Si je ne suis généralement pas un grand fan d'expos de gravures (en tout cas celles de "chefs-d’œuvres" comme au Petit Palais actuellement), les expositions monographiques permettent souvent de découvrir une sensibilité artistique particulière.  En deux salles on découvre ainsi pas mal de choses sur l'atelier des Delâtre père et fils ainsi que les artistes qui y sont passés (Daubigny, Pissaro, entre autres) et on se dit qu'il y a sans doute matière à une vraie grande rétrospective. Et puis on découvre en Eugène Delâtre avec ses paysages et ses scènes de genre paysanne un graveur extrêmement doué (son utilisation de l'aquatinte est absolument bluffante). Bref une très jolie exposition (en plus le musée Paul Eluard mérite de détour) qu'on pourra compléter au musée de Montmartre (on en reparle bientôt) où le rez-de-chaussée du bâtiment des expos temporaires présentent dessins, aquarelles et gravures de l'atelier Delâtre...

 

Courbevoie et la Seine, musée Roybet-Fould, Courbevoie, jusqu'au 21 avril 2024.

Être élève, l'école à Meudon du XVII° siècle à nos jours, musée d'art et d'histoire, Meudon, jusqu'au 28 janvier 2024.

Un siècle d'impression(s). Dans l'atelier des Delâtre à Montmartre, musée d'art et d'histoire Paul Eluard, Saint-Denis, jusqu'au 11 décembre 2023.

 

27/08/2023

A éviter...

Il arrive d'être déçu par une exposition (j'évoquerai peut-être bientôt l'expo actuelle au musée de la Monnaie), et puis il y a se rendre à Poissy pour voir Ernest Meissonier, dans l'intimité de ses ateliers à la Maison de Fer...

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Le musée d'art et d'histoire de la ville de Poissy étant fermé depuis des années (on peut parfois voir des œuvres de ses collections dans des expositions temporaires...), c'est avec une certaine excitation que j'appris que la ville organisait une exposition temporaire autour d'Ernest Meissonier dont il détient un certain nombre d’œuvres.

 

Hélas, c'est une catastrophe. S'il n'est pas trop grave que les quelques panneaux explicatifs n'apprennent pas grand chose à part aux personnes ignorant totalement l'art officiel du 19ème, le fait que les œuvres soient présentées dans des coins fermés par de grandes glaces qui nous empêchent de les approcher, éclairées par des faisceaux très agressifs, parfois cachées par différents objets (armes, costumes...) implique qu'on ne peut quasiment pas les voir.

 

Et si le but était de recréer l'atelier du maître, comment expliquer qu'il faille se mettre à quatre pâtes pour admirer, de loin, le tableau anonyme qui le représente. Bref, cette exposition est pour moi tout ce qu'il ne faut pas faire, incapable à la fois de montrer les œuvres, et d'apprendre quoi que ce soit. L'immense artiste qu'est Meissonier mérite bien mieux que ça (ce qu'on peut entrapercevoir sur les dessins / esquisses très difficilement visibles dans ces immenses "vitrines").

 

Ernest Meissonier, dans l'intimité de ses ateliers, la Maison de Fer, Poissy, jusqu'au 5 novembre 2023.

01/06/2023

Balade en Seine et Marne

Petite balade dans le 77 pour retourner voir deux petits musées très actifs au niveau des expositions même s'il s'agit souvent (et c'est ici le cas) d'accrochages temporaires autour d'un thème des œuvres du musée.

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A Nemours, c'est le portrait qui est à l'honneur : officiel ou intime, caricature ou tête d'expression... Si de nombreuses gravures et quelques portraits anciens assez médiocres tempèrent un peu l'enthousiasme, il y a quand même de très belles choses à voir dont quelques œuvres venues d’Étampes où le musée est fermée (entre autres deux très beaux Abbema et la belle-fille avec le petit-fils de David par son élève Rouget), d'amusantes caricatures de Célestin Nanteuil et du sculpteur Justin-Chrysostome Sanson ou le très beau (mais déjà vu une fois précédente) portrait d'Arthur Heseltine par Allan Deacon. Mais ce genre d'exposition est surtout le lieu pour découvrir des artistes oubliés comme Louis Doyen et sa Tête d'expression, Félicie Defert-Tiger et La douleur ou François Thevenot et son charmant pastel La tasse de thé. Au final même si ce n'est pas la meilleure exposition qu'on y ait vu, c'est toujours un plaisir de se rendre au château-musée de Nemours... et un regret qu'il n'y ait pas de parcours permanent vue la qualité des œuvres du musée...

 

A Melun, l'exposition temporaire (il y a contrairement à Nemours un fond permanent qui mérite d'être vu) est consacrée aux paysages de la ville. Si la plupart des tableaux ont déjà été vus dans des visites précédentes (deux des trois Stein et des trois Ferrand, le Victor de Grailly et le superbe Soir sur la Seine de Jacques Henry Delpy), les œuvres sur papier apportent un peu de nouveauté avec quatre charmantes aquarelles des bords de Seine de Pierre Vallet et des vues de la vieille ville (en particulier des moulins) par François Julien Decourbe qui fut le premier conservateur du musée. Cela serait un petit peu court si la première "salle" ne présentait pas un petit accrochage consacré aux danseuses de Henri Chapu avec trois sculptures et un bel ensemble de dessins préparatoires (et Chapu est un dessinateur remarquable comme d'autres expos ici ou à Nemours l'ont déjà montré...).

 

Venez comme vous êtes, l'art du portrait dans les collections du château-musée de Nemours, château-musée de Nemours, jusqu'au 17 septembre 2023

Melun mon paysage, musée d'art et d'histoire de Melun, jusqu'au 1er octobre 2023

30/04/2023

Amours imaginaires

Si le propos des expo-dossiers sur les collections d'un musée n'est pas toujours très probant, l'intérêt est en général ailleurs : découvrir des œuvres qu'on n'a pas en général l'occasion de voir dans les collections permanentes. Ainsi l'exposition Amours Imaginaires au musée des Avelines de Saint-Cloud semble-t-elle rassembler peintures, gravures, dessins, objets... de façon un peu aléatoire sur un thème bien large et un peu flou mais montre de très belles choses.

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Au milieu d’œuvres déjà vues lors des (très réussies) expositions Latouche et Dantan, on note en particulier un bel ensemble de dessins de Pierre Georges Jeanniot préparatoires au Voyage de Paris à Saint-Cloud par terre et par mer de Louis Balthazar Neel que l'on peut comparer aux gravures qui en ont été tirées, quatre dessins d’Édouard Dantan pour illustrer Une page d'amour de Zola ainsi que deux études de putti du sculpteur Joseph Cirasse.

 

Mais le regard sur les collections ne s'arrête pas là puisque deux autres des salles consacrées aux expositions temporaires bénéficient d'un nouvel accrochage. L'une présente des pastels du musée et l'autre des vues de Saint-Cloud. Outre deux portrait anonymes du XVIII°, on appréciera un très beau paysage vallonné d'Achille Bénouville, deux vues de mer de Dantan, un violoniste de Latouche, un portrait de sa femme par le sculpteur Jean Tournoux lui même représenté par sa fille Suzanne, des vues du parc de Saint-Cloud par Amédée Buffet, deux charmants bords de Seine de Léon Printemps...

 

Au final un accrochage temporaire qui mérite largement que l'on vienne y jeter un coup d’œil...

 

Regard sur les collections : Amours Imaginaires, Saint-Cloud, musée des Avelines, jusqu'au 17 septembre

26/04/2023

Double dose d'expo à Saint Germain en Laye

Mais peut-on réellement parler d'exposition quand il s'agit en fait d'un nouvel accrochage des collections permanentes sur un thème bien général... Et si l'on peut comprendre qu'en attendant la réouverture, peut-être un jour, d'un grand musée de la ville de Saint-Germain, les collections soient présentées par roulement à l'Espace Vera (c'est toujours mieux que quand elles restaient toutes en réserve...), difficile d'accepter qu'après rénovation, le musée du Prieuré ne présente qu'une partie des siennes.

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C'est un thème bien à la mode dans les expos en ce moment que le musée Maurice Denis a choisi pour son nouvel accrochage : les femmes. Sont ainsi rassemblées dans des catégories pas toujours bien nettes (portraits, scènes intimes, décors...), des œuvres du maître et de ses amis (Rysselberghe, Anquetin, Gauguin, Sérusier...) dont on est loin de toujours comprendre le rapprochement voire même la présence dans l'exposition. Et ce ne sont pas les cartels où l'on fait parler une femme (ou autre chose) présent sur le tableau qui nous renseigneront... Une vraie catastrophe ! Heureusement restent des œuvres majeures comme le splendide 'Jardin des Hespérides' de Ker Xavier Roussel, pas exposé la dernière fois que j'étais venu...

 

La salle la plus intéressante est sans doute celle consacrée aux artistes femmes proches de Maurice Denis et passées par l'académie Ranson ou l'Atelier d'Art Sacré. Quasi oubliées de nos jours, Pauline Peugniez, Marie Josephe Renié, Thérèse Debains et sa propre fille Madeleine Dinès montrent toutes l'influence du maître mais aussi d'autres mouvements comme le cubisme. Mais les (peu nombreuses) œuvres présentées sont malheureusement pas franchement convaincantes. En revanche les trois toiles de Raymonde Heudebert en particulier le 'Grand nu au voile' donnent vraiment envie d'en voir plus...

 

Au final difficile de conseiller cette "exposition" dénuée de réel propos et aux cartels ridicules. Certes il y a de très belles choses dans cet accrochage, mais on ne peut que penser aux œuvres remisées en réserve depuis le précédent et à celles qui le seront pour la prochaine... Et regretter qu'un musée comme le Prieuré ne présente pas tout le temps au public l'intégralité des œuvres importantes de ses collections...

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Le thème de l'exposition à l'Espace Vera est lui parfaitement respectée : toutes les œuvres présentées sont bien des paysages. On peut en revanche s'interroger sur les différentes sections présentées, pas toujours très claires dans leur thème, qui séparent parfois des œuvres d'un même artiste qu'on aurait préféré voir côte à côte. Mais quel plaisir de découvrir ses toiles qu'on n'avait jusqu'ici jamais pu voir.

 

Au milieu de quelques œuvres anciennes (Herri Met de Bles, Paul Bril, Josse de Momper), on découvre essentiellement des paysages du XIX° et de la première moitié du XX°, présentant de nombreux courants (néo-classicisme, école de Barbizon, romantisme, post-impressionnisme...) et de nombreux motifs différents. Quelques artistes importants (Jongkind, Turpin de Crissé, Léon-Victor Dupré, Georges Michel, Maurice Denis...) mais aussi beaucoup de petits maîtres oubliés, essentiellement locaux.

 

Parmi les œuvres les plus remarquables, quatre magnifiques paysages néo-classiques sur les moments du jour, de forme semi-circulaire et conçus pour un décor de Jean Victor Bertin, deux splendides vues de plage de Francis Tattegrain, trois charmantes clairières de Marie Ferdinand Jacomin, une 'Vue de la Seine à Bougival' et un 'Fin de journée printanière' à l'étonnante technique divisionniste de Henri A. Joubert, un très beau paysage de neige de Luc Georges Maxime Simon, un verdoyant 'Paysage près de Mantes' de Marie Hector Yvert, un 'Bord de Seine au Pecq' d'Alexandre Nozal... Bref, beaucoup de plaisir ! En espérant voir un jour toutes ces œuvres et celles vues dans des accrochages précédents dans un vrai musée...

 

Femme(s), Saint-Germain-en-Laye, musée Maurice Denis, jusqu'au 2 juillet 2023.

Paysages d'ici et d'ailleurs, Saint-Germain-en-Laye,  Espace Vera,  jusqu'au 28 mai 2023.

28/10/2022

Meudon a de la réserve

Les expositions consacrées aux réserves des musées sont toujours intéressantes et celle que propose le musée de Meudon sur le thème du paysage ne déroge pas à la règle même si son titre peut paraître un peu trompeur.

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Ainsi parmi les peintures présentées, une partie est exposée dans le musée, peut-être pas tout le temps, mais au moins régulièrement. Ainsi ai-je déjà vu dans mes nombreuses visites de ce musée très actif (bravo à lui) par ses expositions, La Seine au Bas-Meudon d'Albert Lebourg, Le bateau-lavoir au Bas-Meudon de Claude Émile Shuffenecker ainsi que le Eugène Bataille ou le Edmond Poteau.

 

De plus on peut espérer que les trois très judicieuses acquisitions récentes que sont le Bas-Meudon de Léon Germain Pelouse, le Paysage de Paul Désiré Trouillebert, assez éloigné de ses fréquemment exposés pastiches de Corot, et l’Église Saint Pardoux de Mareuil-sur-Belle d'Antoine Guillemet, trouveront leur place dans les collections permanentes, elles le méritent amplement (mais risquent d'envoyer d'autres œuvres en réserve...) et montrent toute la variété de l'art du paysage dans la deuxième moitié du XIX°.

 

Parmi les œuvres jamais vues, on notera un charmant Bateau-lavoir au Bas-Meudon du méconnu Louis Tauzin (dont le musée présente en général dans les salles d'autres toiles) et dix petites œuvres de Constant Pape qui s'ajoutent aux neuf petites pochades déjà exposées de façon permanente.

 

Autres œuvres vraiment sorties des réserves, et pour cause, les œuvres sur papier, et on a là une sélection brillante où l'on retrouve des noms comme Luce, Guillaumin, Huet, Daubigny, Maufra...dans des dessins et aquarelles variés et de grande qualité. Petit coup de cœur pour le Champ dans le midi d'Henri Lebasque, le Paysage de Provence d'Henri Manguin et le brillant Paysage de Charles François Daubigny avec sa clôture et son escalier au milieu d'un talus boisé.

 

On notera aussi au milieu des peintures deux belles gouaches aux tonalités très automnales de Jean Jacques Champin pour une exposition qui, si elle reste petite, n'en est pas moins un plaisir pour les yeux.

 

Évasion, la peinture de paysage sort des réserves, musée d'art et d'histoire de Meudon, jusqu'au 8 janvier 2023.

23/10/2022

Ma première à Osny...

J'avais découvert l'existence du musée Thornley à Osny il y a quelques années déjà mais entre ses horaires d'ouverture assez limités et les circonstances (bonjour le Covid...) j'ai seulement eu enfin l'occasion de m'y rendre pour découvrir les œuvres de William Thornley ( 1857 - 1935 ) ...

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La première des deux salles du château de Grouchy qui abrite la mairie et le musée d'Osny est consacrée aux collections permanentes. Outre les œuvres de la "gloire" locale, on peut y admirer un bel ensemble de toiles d'Alexandre René Véron ( 1826 - 1897 représentant un Osny très champêtre ainsi qu'un très beau Retour des champs de Jules Jacques Veyrassat (1829 - 1893) proche d'artistes de l'école de Barbizon comme Charles Jacque ou Constant Troyon. Les toiles de William Thornley né 30 ans plus tard font preuve d'une touche beaucoup plus libre et colorée, nourrie aux influences impressionnistes et post-impressionnistes, mais restent dans le même esprit dans leur représentation d'une campagne restée encore loin de la modernité.

 

L'exposition temporaire dans la deuxième salle baptisée "Maître(s) et élève(s)" montre avec assez peu de moyens les rapports artistiques qui peuvent se créer entre un artiste et son disciple. On voit ainsi les liens entre William et son premier maître, son père Julien, aquarelliste anglais dont on sait peu de choses, en comparant des œuvres similaires. Les gravures du début de sa carrière montre ainsi l'influence de son deuxième maître le graveur Achille Sirouy mais aussi la double influence des maîtres anciens et modernes (Thornley gravera Monet et Pissaro). Enfin la comparaison avec les œuvres de Eugène Cicéri et Edmond Charles Yon dont il fut aussi l'élève montre ses liens avec l'école de Barbizon.

 

La deuxième partie de la salle montre la transmission, en montrant des œuvres du maître et de deux de ses élèves, petits maîtres totalement oubliés, Félix Robin ( 1888 - 1969 ) et René Giroust ( 1863 - ap1933 ), sur des thèmes similaires  (vue de Venise, paysage de montagne). On peut ainsi voir comment sur plus de 50 ans se transmet une culture et une technique artistique en laissant la place à la capacité créatrice de chacun. Une jolie petite exposition qui si elle n'est pas indispensable, intéressera les fans de peintures du paysage entre XIX et XX° siècle...

 

Maître(s) et élève(s), musée d'Osny, jusqu'au 15 décembre 2022.