27/04/2013
C'est pas d'la faute à Rousseau
Hey, les parisiens ! Vous ne savez pas quoi faire ce weekend ? Pourquoi pas prendre le RER pour se rendre à Meudon profiter des derniers jours d'ouverture de la petite rétrospective consacrée à Théodore Rousseau ?
Présent sur les cimaises de tous les musées français et à toutes les expositions consacrées au paysage français au XIX° siècle, figure emblématique de l'école de Barbizon (où il est d'ailleurs mort) mais cité en général après Corot et Millet, longtemps refusé aux Salons, Théodore Rousseau ( 1812 - 1867 ) est sans doute un "grand nom", mais qui reste trop méconnu. Pour preuve, l'expo que lui consacre le musée de Meudon est la première en France depuis celle du Louvre en 1967 (pourtant le bicentenaire de sa naissance aurait été une belle occasion). Et si elle est fort intéressante, elle ne peut avoir ni l'impact ni la dimension que celle qu'aurait pu (du ?) lui consacrer une grande institution.
En ouvrant l'exposition sur un très beau Paysage aux deux chênes de Salomon van Ruysdael tout en présentant des petits formats / esquisses de ses premières années pris sur le vif dans différentes régions françaises, on découvre parfaitement une oeuvre placée entre l'admiration des anciens (les hollandais mais aussi Poussin ou le Lorrain) et l'observation de la nature. Que ce soit dans ses toiles les plus finies (trois superbes paysages du musée d'Orsay et un de Reims) comme dans ses oeuvres à la touche plus libres ou dans ses dessins, il fait preuve d'un admirable sens et d'un grand amour de cette nature belle et sauvage.
Et si on ne peut que regretter que le taille (une quarantaine d'oeuvres seulement) de l'exposition, elle s'intègre parfaitement aux collections permanentes, qui présentent 100 ans de paysages français sous tous ses aspects, de l'artiste oublié aux grands noms.
Théodore Rousseau (1812-1867), le renouveau de la peinture de paysage, Meudon, Musée d'art et d'histoire, du samedi 23 février 2013 au dimanche 28 avril 2013.
14:25 Publié dans exposition en région parisienne | Lien permanent | Commentaires (0)
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