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19/05/2015

Tudors ?

Le Luxembourg continue ses expositions « populaires » à coup de grands noms, avec cette fois les Tudors, le but étant de nous présenter leur histoire ainsi que leur légende posthume au XIX° et XX ° siècle.

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Le thème était racoleur, moins que les Borgia mais c'était déjà pris ; l'exposition organisée avec la National Portrait Gallery est très austère. Les portraits officiels composent la majeure partie des œuvres présentées dans les premières salles et le genre est quand même assez aride et répétitif, surtout quand la qualité des œuvres est assez variable (Holbein, Sittow, Mor mais aussi des choses bien plus anecdotiques) et que le but n'est pas de nous faire comprendre la création et l'évolution du portrait anglais par assimilation de l'art de maîtres étrangers.

 

Mais de nous apprendre la varie histoire des Tudors. Or ni les panneaux ni les cartels ne nous apprennent grand chose. Ils sont par ailleurs bien peu didactiques. Quand à l'évocation de la légende des Tudors, après le grand et beau a qui ouvre l'exposition, elle se résume essentiellement en quelques peintures, gravures et dessins de costumes, pas forcément très évocateurs. En résumé, si l'on peut espérer que le catalogue soit un peu plus intéressant aussi bien sur l'histoire que sur l'art, l'exposition peine à convaincre mais permet néanmoins de voir des œuvres comme on n'a pas l'occasion d'en voir en temps normal sur Paris.

 

Les Tudors, Paris, musée du Luxembourg, jusqu'au 19 juillet.

16/05/2015

Une petite visite toujours sympa

Le musée Eugène Delacroix est un lieu bien agréable et s'il ne propose pas de « grandes » expositions (il n'a ni la place ni la vocation à ça), ses expositions dossiers sont toujours intéressantes et permettent de faire un roulement des œuvres exposées...

 

Après les objets dans la peinture, souvenir du Maroc, ce sont au tour des acquisitions récentes d'être présentées. S'il n'y a pas de grands chefs d'œuvre (il suffit de traverser la Seine et d'aller au Louvre pour ça), on découvre une facette plus intime de l'artiste : portraits non officiels, esquisses de tableaux religieux, gravures... Et on s'enthousiasme de voir l'activité du musée pour réunir une collection aussi complète et variée du maître et de ses proches. Et le changement d'accrochage est l'occasion de voir des peintures pas présentées la dernière fois, comme deux très beaux paysages de Paul Huet.

 

Un musée, une collection en hommage à Delacroix, douze ans d’acquisition, 2002­ 2014, Paris, musée Eugène Delacroix, jusqu'au 29 juin 2015.