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20/10/2025

L'école de Paris

Parfois on va à une exposition un peu à reculons et on a une bonne surprise. Ce fut mon cas au musée de Montmartre pour l'exposition L’École de Paris, Collection Marek Roefler, où je ne me suis rendu que pour l'affiche (superbe Danseuse russe de Tamara de Lempicka, qui n'est d'ailleurs pas toujours rattaché à l'école de Paris) et un peu de curiosité.

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Il faut dire que je n'apprécie guère les artistes rattachés à ce courant artistique qui n'est en pas vraiment un, tant il réunit des profils divers n'ayant comme point commun que Paris, l'avant-garde et, pour la plupart, d'être étranger. Ainsi derrière les références Van Gogh et Cézanne, on touche ici un peu à tout au niveau des influences : cubisme, fauvisme, expressionnisme, art déco..., le même artiste montrant souvent des visages très différents au cours du temps.

 

Mais voilà, il faut reconnaître que la collection réunie par Marek Roefler est incroyable et m'a fait apprécier des œuvres d'auteurs qui, jusqu'ici, ne m'avaient jamais touché, comme la saisissante Maternité de Mela Muter, Les fortifications, Issy-les-Moulineaux de Michel Kikoïne, Paysage de Kérity de Louis Marcoussis, le Paysage très géométrique de Alice Halicka ou le double portrait Zoucha et Louis Tas de Moïse Kisling. Ajoutons à cela deux beaux petits ensembles de Tamara Lempicka (étonnant Coin d'atelier) et Eugène Zak (très beaux portraits dessinés) et on obtient une exposition où tout le monde trouvera son bonheur... et des choses qu'il appréciera moins...

 

L’École de Paris, Collection Marek Roefler, Paris, musée de Montmartre, jusqu'au 15 février 2026.

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