Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/04/2025

Printemps 2025 en IdF 2

Toujours très actif, le musée d'Art et d'Histoire de Meudon consacre sa nouvelle exposition aux œuvres d'art (tableaux comme l'indique le titre de l'exposition mais aussi sculptures et objets liturgiques) provenant des églises de la ville, témoignant ainsi de ce qui présente une partie fondamentale de la vie d'un musée : restaurer et étudier ses collections.

meudon.jpg

Ainsi il n'y a aucun tableau majeur parmi la petite vingtaine d’œuvres présentées mais chacun d'entre eux pose des questions auxquelles on espère avoir un jour la réponse : de quelle scène religieuse pouvait provenir ce fragment avec trois personnages assis ? Qui peut être l'auteur de ces quatre grandes scènes de la vie de Saint Antoine le Grand ? D’où provient cette crucifixion de la fin du XVI° ? Qu'a pu peindre ce Antoine Kastner dont on ne trouve trace sur le net que de copies de toiles religieuses comme ce joli Mariage mystique de Sainte Catherine d'après Correge ?

 

Et on n'oubliera pas de se rendre à l'étage (outre pour y revoir les salles permanentes consacrées au paysage) pour y découvrir une magnifique et étonnante Adoration des mages avec sa composition toute en hauteur du méconnu Édouard Odier mais aussi une superbe Vue du château de Meudon dessinée en préparation à une gravure par Jacques Rigaud judicieusement acquise récemment par le musée.

 

Tableaux retrouvés, le patrimoine des églises de Meudon, Meudon, musée d'Art et d'Histoire, jusqu'au 29 juin 2025

15/04/2025

Printemps 2025 en IdF 1

Oublions le fait de présenter la "restauration" du lieu comme une œuvre d'art contemporaine. Oublions le fait que le mélange d'œuvres du Frac Île-de-France (d'ailleurs très peu nombreuses) et d'objets traditionnels ne fonctionne quasiment jamais. Oublions même la vacuité totale du propos de ces histoires de châteaux (quelques portraits / souvenirs d'anciens habitants de Rentilly, quelques représentations de châteaux d'IdF, une évocation des contes de fées...). Non, le pire problème est ailleurs.
 

rent.jpg

Il est que ces deux grands étages de béton sont vides (à ce stade on ne peut vraiment plus dire clairsemés...) et qu'il y a très très peu à voir. Au premier étage pour cet accrochage annuel (impossible de parler d'exposition...) on notera tout juste deux cartons de tapisserie de Jean Veber, deux beaux portraits de Laurent-Gsell et Kinsoen venus de Moulins où je n'ai pas souvenir d'avoir vu le deuxième, une grande nature morte de Marie Coignet dont on ne comprend pas comment elle a rattaché au thème (mais c'est très joli), un beau paysage du peu connu Louis Émile Lapierre venu du tribunal de grande instance et quelques œuvres de Nélie Jacquemart et Henrietta Thuret qui habitèrent le château. Et au deuxième, au milieu du néant (un espace lecture vide, un espace créatif vide, un espace... vide), un carré de béton à l'intérieur duquel sont présentées 16 peintures de l'école de Lagny (Gausson, Cavallo-Peduzzi, Prodhon...) soit bien moins que ce que présentait autrefois le petit musée de Lagny qui a transféré ses collections au musée intercommunal.
 
Bref deuxième fois que je m'y rends, deuxième ratage complet. Il faudra vraiment une exposition prometteuse (sur un des membres de l'école de Lagny par exemple) pour que je prenne une nouvelle fois le RER vers Torcy puis traverse la zone commerciale pour m'y rendre...
 
Histoire(s) de château(x), château de Rentilly à Bussy-Saint-Martin, jusqu'au 13 juillet 2025.