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07/11/2023

Gravures du Petit Palais

Le Petit Palais réussit l'exploit de présenter une exposition à la fois indispensable (que de chefs-d'œuvre même si certains sont ultra connus) et frustrante (n'aurait-il pas été plus judicieux d'organiser 4 ou 5 expos indépendantes sur les immenses collections du musée ?) qui est organisée en deux parties :

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1. Le leg Dutuit et les quatre grands génies de la gravure : Dürer, Callot, Goya et Rembrandt avec des tas de pièces exceptionnelles. On garde un souvenir ému de l'exposition de la collection complète du musée du génie allemand il y a bien des années et si c'est un plaisir de revoir une vingtaine de planches, on regrettera le choix de présenter surtout les plus célèbres. Les Callot sont incroyables et font regretter la non-présentation des séries complètes. Enfin le choix des Goya et des Rembrandt laisse la part belle à des estampes souvent moins connues mais laissent là aussi penser qu'une présentation de l'intégrale de la collection du musée serait nécessaire.
 
2. La création par Henry Lapauze du musée de l'estampe moderne au sein du Petit Palais autour de trois axes essentiellement : les gravures de portraits d'artistes (pas la section la plus passionnante), les dons d'artistes "modernes" (Toulouse-Lautrec, Steinlen, Buhot, Chahine, Devambez...) avec beaucoup d’œuvres intéressantes et les estampes en couleur (paradoxal vu le titre de l'exposition) données par le marchand Georges Petit et d'une virtuosité incroyable (Chabanian, Thaulow, Grimelund...).
 
Enfin à la sortie de l'exposition sont présentées quelques acquisitions récentes dont on notera surtout La femme au vase de Besnard avec juste à côté Albert Besnard et son modèle ou Zorn représente son ami en train de travailler à cette gravure. Une exposition à voir !
 
Trésors en noir & blanc, Paris, musée du Petit Palais, jusqu'au 14 janvier 2014.