Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/12/2021

A l'ENSBA...

Les expositions du cabinet Jean Bonna à l'ENSBA de Paris bien que petites (une trentaine d’œuvres) sont toujours l'occasion de découvrir des feuilles exceptionnelles. Si Dessiner la lettre, écrire le dessin ne déroge pas à cette règle, il faut bien reconnaître que son propos (les écritures sur le dessin) n'est pas forcément très clair, le rapport entre un simple monogramme et une description complète n'apparaissant pas forcément évident (mais le catalogue m'éclairera peut-être)...

ensba.jpg

Dans tous les cas il faut venir pour admirer quelques rares dessins anciens : une Tête d'homme barbu et un Couple de paysans dansant d'Urs Graf, un Hercule et Omphale de Baldung-Green, une étude pour le triptyque de Notre-Dame des sept douleurs de Pieter Pourbus ou deux Jan Verbeeck. Mais aussi des curiosités comme un écorché du sculpteur Triqueti, des études de costume de Véronèse, un projet de plafond de Charles de la Fosse ou les scènes ne sont que mentionnées à l'écrit ou la figure de Minos d'après Michel-Ange par Carpeaux.

 

Et parmi les feuilles plus classiques, difficiles de ne pas s'arrêter longuement devant la superbe Cascade des jardins de la villa Aldobrandini à Frascati de Natoire, la Vue du Tempietto de San Pietro in Montorio d'Hubert Robert, les deux études pour l'église Sainte Sabine à Rome de Federico Zucarri, le Portrait de femme de Puvis de Chavanne ou la Muse Terpsichore d'Eustache Le Sueur. Comme d'habitude, un régal à l'ENSBA...

 

Dessiner la lettre, écrire le dessin, Paris, ENSBA, jusqu'au 16 janvier 2022.

Les commentaires sont fermés.