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07/06/2012

Église Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts

En rentrant dans une église, on a parfois des surprises. Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts a une architecture extérieure comme intérieure pour le moins sans intérêt. J'étais passé devant plusieurs fois sans y entrer et un rapide coup d'oeil ne m'avait guère donner envie d'en découvrir plus. Pourtant en allant jusqu'au choeur, je tombe dans le transept sur deux grandes compositions peintes.

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St Antoine distribuant ses biens aux pauvres

 

La signature, difficile à déchiffrer (à cette distance...) et une recherche sur internet me permettent de découvrir qu'il s'agit d'oeuvres de Georges Claude (1854-1921/22) (a priori, il devait y avoir quatre compositions, les deux autres sont-elles cachées ?). Elève de son père Jean Maxime Claude (1824-1904), peintre animalier dont on peut trouver quelques scènes de chasse dans des ventes d'art (et un très beau dessin de chiens au musée Magnin de Dijon) et de son oncle Pierre-Victor Galland (1822-1892), qui a bénéficié d'une exposition au musée de Roubaix (voir le compte-rendu de la Tribune de l'Art) et chez qui il a sûrement développé son goût pour les grands décors, il a fait (d'après le Bénézit) une honorable carrière officielle (exposant au Salon à partir de 1874, médaille de 3° classe en 1883, médaille de bronze à l'exposition universelle en 1889-1890). Il aurait fait des grands décors et des cartons de tapisserie pour le théâtre. On ne trouve quasiment rien sur le net (il faut dire qu'avec un homonyme physicien bien plus célèbre...) et ces deux grandes oeuvres montrent une maîtrise fort honorable du dessin, de la composition et de la couleur mais souffrent d'un grand manque d'émotions.

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St Antoine en prière chasse les tentations

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