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09/07/2016

Un printemps 2016 à Paris : Orsay

Deux grandes rétrospectives en même temps à Orsay (oui, je sais, ce n'est plus le printemps mais vraiment pas depuis longtemps...), alors autant y aller avant que la première ne ferme... Encore que...

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Je n'avais jamais été convaincu par le douanier Rousseau et ce n'est pas cette exposition qui va me convaincre. Malgré la présence de nombreux chef d’œuvres ainsi que de toiles montrant ses influences et ceux qu'il a influencé, je n'ai pas été sensible à la poésie de son œuvre, comme les nombreux groupes d'écoliers braillards présents pendant ma visite...

 

Heureusement Charles Gleyre m'a beaucoup plus convaincu. Des débuts difficiles (mais parfois truculents), un grand et dangereux voyage (qui ne fera pas de lui un orientaliste mais influera sur sa vision de la peinture), une consécration relativement tardive au Salon, un atelier réputé et qu'ont fréquenté aussi bien des futurs grands peintres officiels que les futurs impressionnistes, un désir de ne pas rentrer dans des formules au succès facile... l'artiste suisse a eu une carrière originale comparée aux grands peintres « pompiers » contemporains. Ses œuvres se révèlent d'ailleurs bien plus personnelles dans les thèmes (quel curieux paysage antédiluvien par exemple), les compositions et les coloris que sa réputation (et le fait de ne pouvoir voir que Les Illusions Perdues dit aussi Le Soir au Louvre) ne le laisse supposer. Une vraie redécouverte !

 

Le Douanier Rousseau. L'innocence archaïque, jusqu'au 17 juillet.

Charles Gleyre (1806-1874). Le romantique repenti, jusqu'au 11 septembre

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