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26/06/2012

Fin de printemps à Paris (III)

Fin des expos parisiennes de ce printemps (parce que l'été, on l'attend toujours...).

 

theatre.jpgConsacré au théâtre romantique sous toutes ses formes (opéra, pantomime, drame, comédie...), l'exposition du Musée de la Vie Romantique présente des œuvres tirées des collections du Musée Carnavalet : souvenirs d'acteurs célèbres, accessoires, beaucoup de dessins, d'une qualité d'ailleurs très variable, des projets de décors (très bel ensemble de Philippe Chaperon) et des peintures. Parmi celles-ci, de très beaux portraits, au « naturel » ou dans un rôle (Etienne Melingue par Adolphe Yvon, Melle Duchesnoy par François Gérard, Bizet par Félix Giacomotti, Charles Guillaume Etienne par Joseph Désiré Court, Rachel par Frédérique O'Connel...) et quelques scènes (Monet Sully se maquillant par Louis Edouard Fournier, Dernière scène de Rodogune par Jacques Augustin Pajou...). Une exposition variée mais inégale, où l'on regrettera l'absence de précisions techniques sur les cartels ainsi que le fait que les notices (y compris dans le catalogue) ne soient consacrées qu'aux acteurs / tragédiens et jamais aux artistes qui les ont représentés.

 

La Tribune de l'art

 

Théâtres romantiques à Paris - Collections du musée Carnavalet, Musée de la Vie Romantique, jusqu'au 15 juillet.

 

henner.jpgLe Musée Henner continue de présenter (et de restaurer) son fond avec une exposition consacrée au paysage dans l’œuvre du maître. Depuis la représentation d'une Alsace sombre, brumeuse et fantasmée jusqu'à ses nombreux petits formats où des rousses nues et vaporeuses se trouvent au milieu d'une nature floutée. Les plus intéressant est peut-être la salle consacrée à l'Italie où Jean Jacques Henner s'est rendu après avoir remporté le prix de Rome. Si certains de ces petits paysages peints sur le motif rappellent beaucoup Corot et d'autres maîtres de cette époque par les thèmes et les couleurs, d'autres œuvres sont beaucoup plus surprenantes et personnelles comme ces fontaines un peu dans la pénombre au milieu des oliviers. Une très belle occasion de découvrir une autre facette d'un artiste trop souvent considéré comme pompier ainsi que ce charmant petit musée pour ceux qui ne le connaitraient pas encore.

 

De l'impression au rêve, paysages de Henner, Musée Henner, jusqu'au 2 juillet.

 

 

 

Morisot.jpgLa déception ! Pas que l'exposition soit au rabais, au contraire, de nombreuses œuvres venues de grandes collections publiques, en particulier anglo-saxonnes, et de collections privées s'ajoutant à celles du musée Marmottan. Mais difficile de s'enthousiasmer pour plus d'une poignée de peintures ou d'aquarelles, tant les « recherches » de Berthe Morisot ne paraissent ni particulièrement originales ni fournisseuses d'émotions diverses. Paysages, portraits et scènes de famille se succèdent sans rien de remarquable, au mieux jolis, souvent mièvres, et on baille un peu... Pendant que nombre de grands ouvrages des meilleurs peintres académiques se transforment en poussière dans les églises de Paris et d'ailleurs, on se presse (surtout vers la sortie, et au pas de charge, en tout cas quand j'y étais) pour une impressionniste, qui apparait souvent ici (faute au choix des œuvres ? à la présentation ?) de seconde zone, laissant l'impression, ici de faire du sous-Manet, là du sous-Renoir.

 

La Tribune de l'Art

 

Berthe Morisot, Musée Marmottan - Monet, jusqu'au 29 juillet.

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