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26/07/2021

Ca ferme...

Deux expositions très agréables à parcourir avec de très belles œuvres présentées mais qui laissent un fort sentiment d'inabouti des jours après les avoir vues, au point que je n'ai pas réussir à en parler avant qu'elles ne ferment...

Screenshot 2021-07-26 at 13-17-16 Peintres femmes, 1780 - 1830.png

A trop vouloir éviter toute polémique, l'exposition du Luxembourg ne nous apprend finalement pas grand chose (le catalogue non plus) de ces peintres femmes ni de leurs combats dans une époque où les pratiques artistiques ont été bouleversées au rythme des changements politiques... Alors certes, c'est une très belle galerie d'images (même si une bonne moitié des œuvres ont déjà été vues) d'artistes des plus célèbres (Vigée-Lebrun) au plus méconnues (pas souvenir d'avoir vu d'œuvre de Marie-Adélaïde Duvieux) qui mériteraient sans aucun doute d'être remises en valeur (comme nombre d'artistes hommes de la même époque) mais on pouvait en attendre tellement plus.

 

Le problème de l'exposition Signac est tout autre : en ne présentant que les œuvres venues d'une collection particulière, elle ne peut soutenir ses ambitions monographiques. Il y a presque autant de peintures de ses amis (excellente occasion néanmoins de montrer à ceux qui ne le connaissait pas à quel point Luce est un grand artiste) que de lui et malgré la présence de quelques œuvres du début encore impressionnistes et d'études préparatoires (petits huiles très colorées prise sur le motif et grand lavis d'encre pour mettre en place la composition), il est très difficile de se rendre compte de son évolution comme de sa façon de travailler. Reste que l'exposition est un plaisir pour les yeux, en particulier la série d'aquarelles des ports de France.

 

Peintres femmes, 1780 - 1830, naissance d'un combat, Paris, musée du Luxembourg jusqu'au 25 juillet 2021.

Signac, les harmonies colorées, Paris, musée Jacquemart-André, jusqu'au 26 juillet 2021.

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