Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/07/2018

Un printemps parisien 2018 III - Tintoret

L'exposition étant désormais terminée, je n'en dirai que quelques mots. Je souhaitais lire le catalogue avant d'en parler ce qui n'a finalement pas été possible faute de temps...

tintoret.jpg

Il y avait donc au Luxembourg des chefs d'oeuvres de jeunesse du Tintoret mais aussi d'autres tableaux nettement plus secondaires mais surtout un certain nombre provenait de l'atelier du maître qui eut très jeune des collaborateurs dont ce Giovanni Galizzi dont on sait encore peu de chose. Et le cartels se révélaient bien insuffisants pour qui voulait en savoir davantage. A la fois partiellement chronologique et thématique, l'exposition (qui présentait également quelques oeuvres, sans doute trop peu, de ses contemporains) permettait finalement assez mal de se faire une idée de l'évolution du jeune génie. Elle était néanmoins fort intéressante, et sans doute passionnante après un peu de lecture.

 

Tintoret, naissance d'un génie, Palais du Luxembourg, jusqu'au 1er juillet 2018

 

 

03/07/2018

Un printemps en région parisienne 2018 III : Port-Royal

Loin des foules parisiennes (il faut dire que le lieu n'est pas très bien indiqué au milieu de la campagne...), le musée de Port-Royal des Champs organise de très intéressantes expositions même si elles sont un peu limitées par la relative exiguïté des salles. Celle actuellement consacré aux dessins français du XVII° du musée d'Orléans ravira les amateurs.

port royal.jpg

Certes la plupart de nombreux "grands noms" (Le Lorrain, Poussin, Vouet, Champaigne, Le Sueur) sont absents ou présents uniquement par des copies ou œuvres de l'atelier, même si on trouve aussi des artistes de premier plan comme La Hyre, La Fosse ou Pierre Mignard, mais du coup c'est l'occasion de découvrir des planches d'artistes moins souvent vus et donc de faire mieux connaître et étudier le fonds de dessins du musée avec l'objectif de mieux préciser les attributions. Le petit couloir entre les deux salles montrent ainsi des œuvres encore anonyme ainsi que des copies plus tardives, preuve de l'importance du dessin dans la formation des artistes et un mur présente quelques œuvres désormais données à l'école italienne (dont un donné à Lanfranco), montrant les difficultés pour attribuer.

 

Parmi les œuvres allant du début du XVII° (très beau Christ devant Hérode encore maniériste de Georges Lallemand) à sa toute fin (un artiste comme Nicolas Bertin a été surtout actif au début du siècle suivant), j'ai particulièrement été sensible aux quatre La Hyre (Assomption, St Luc, St Grégoire Prophète), à Lafage (La glorification de St Thomas d'Aquin)), à Levieux (deux très belles Vierge à l'enfant) mais surtout trois beaux ensemble d'Arnould de Vuez qu'il est rare de voir loin du Nord où il a travaillé, de François Verdier, le fidèle élève de Le Brun et superbe dessinateur ainsi que d'Antoine Dieu dont les deux sanguines sont remarquables. Les amateurs de dessins peuvent aller se régaler jusqu'à la mi-juillet !

 

Traits divins, dessins français du musée d'Orléans XVII°, musée national de Port-Royal de Champs, jusqu'au 15 juillet 2018