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12/03/2011

entre Belgique et Pays-Bas

Auparavant publié sur jécoutedelamusiquedemerde (le 7 mars 2010)

 

le greco.jpgLe Greco à Bruxelles

 

Si pour ceux qui ont visité Tolède, cette exposition est sans doute inutile, elle permettra aux autres de voir un splendide rassemblement d'oeuvres (même si on peut regretter que certains grands musées n'aient pas laisser partir certaines toiles...) montrant comment Dominikos Theotokopoulos a réussi à fusionner l'art de l'icône de sa formation initiale, le maniérisme des formes et le coloris vénitien. Et comme le Bozar a magnifiquement réussi à mettre l'expo en valeur, on ne peut que conseiller le déplacement (300 bornes de Paris, ce n'est rien...)

 

 

wouwerman.jpgWouwerman à La Haye

 

Je m'attendais à un minimum de monde vu que l'exposition fermait deux jours plus tard, mais non, grand calme sur La Haye (d'un autre côté, ce n'est déjà pas la ville la plus vivante alors avec ce froid...). L'occasion était belle de remettre en valeur un des peintres du siècle d'or hollandais les plus côtés du XVII° et du XVIII° et l'essai est transformé : peu d'oeuvres, compte tenu de l'importance du corpus connu de Philips Wouwerman, mais que des pièces d'une qualité incontestable, venues des plus grands musée et de collections privées, permettant d'oublier les innombrables copies, imitateurs (dont son frère Pieter) et oeuvres mineures vues un peu partout et de remettre Wouwerman à sa place, parmi les artistes hollandais majeurs du XVII°. Ses chevaux (qui ont fait sa réputation) sont magnifiques, et le reste aussi.

 

leyster.jpg Leyster à Haarlem

Toute petite expo (11 oeuvres), mais vu le faible nombre d'années entre son accession à la maîtrise et son mariage qui signifia la fin de sa "carrière", il était inutile d'espérer beaucoup plus. Mais l'intérêt n'était pas là, la qualité permettant de toute façon d'oublier la quantité. La comparaison avec les nombreuses oeuvres de Frans Hals présents au musée permet ainsi de s'interroger, avec les responsables de l'exposition, sur son passage supposé (mais non avéré par les textes) dans l'atelier du maître (avec lequel est fut d'ailleurs en procès au sujet d'un apprenti), car si les deux peintres ont une touche très libre, ils l'utilisent avec des objectifs très différents. Et puis la présence de ses deux seules natures mortes certaines (et d'une aquarelle de tulipe) datant d'après son mariage avec le peintre Jan Miense Molenaer, vaut à elle seule le détour et interroge sur ce qui nous reste encore à découvrir sur la première femme maître-peintre de l'école hollandaise.

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